https://www.courselandaise.fr/videos/Clip_promo.mp4#t=5

Un sport, un spectacle unique au monde

Défier une vache lancée au galop…
Le coeur de la fête populaire gasconne

LA COURSE LANDAISE, PATRIMOINE VIVANT ET SINGULARITE DE LA GASCOGNE.

Sport extrême, art aux racines profondes, indissociable de la fête, la Course Landaise est l’héritière codifiée des jeux taurins pratiqués depuis le Moyen-âge.
Pratiquée par des athlètes de haut niveau, la Course Landaise, fleuron de l’identité de la Gascogne, est révélatrice du tempérament des gascons : courage, panache, détermination, sens du défi, résistance aux interdictions…
Sport régional reconnu par le Ministère des Sports, elle est gérée par la Fédération Française de la Course Landaise créée en 1953. Inscrite depuis juin 2020 au Patrimoine Culturel Immatériel, elle se pratique essentiellement dans les Landes, le Gers, les Pyrénées Atlantiques, les Hautes Pyrénées, le Lot et Garonne et la Gironde

175 arènes, lieux de partage intergénérationnel, d’accueil et d’intégration, accueillent chaque saison, au cours de 450 spectacles, plus de 250 000 personnes venues de tous horizons.

Les origines

Au Moyen Âge, la jeunesse de Gascogne
prend l’habitude d’accompagner le galop des bovins
que les bouchers conduisent à l’abattoir.
Les autorités civiles et religieuses tentent régulièrement d’interdire ces
cavalcades joyeuses mais désordonnées.
1567: Bulle du pape, interdiction des courses de taureaux, menaces d’excommunication, croisade anti-taurine des évêques d’Aire et de Dax.
Peine perdue!
Face à la détermination des Gascons, personne ne parviendra à empêcher les vaches et les taureaux de courir…
1802: « … pourvu que les Landais s’amusent »

UNE LONGUE HISTOIRE

Les bouchers à l’origine : Au Moyen-âge période de grandes épidémies, pour éviter la vente de viande avariée, la qualité sanitaire des animaux se mesurait à leur capacité à parcourir, au vu de tout le monde, la distance séparant les prairies de l’abattoir, au galop et sans défaillir.
Voyant ces défilés à travers chemins et rues, la jeunesse, avide de sensations, prend l’habitude de courir devant ou derrière vaches, boeufs ou taureaux.
Au fil du temps, ces jeux taurins, souvent interdits par les pouvoirs civils et religieux, se sont transformés et codifiés, pour donner naissance à la Course Landaise au début du 19° siècle.

Quelques dates :
1289 : Bayonne. Première trace écrite d’une interdiction de faire courir vaches et boeufs dans les rues de la ville.
1470 : Saint-Sever. Courses dans les rues à l’occasion de la Saint-Jean.
1565 : Bordeaux. Arrêté municipal interdisant aux bouchers de faire courir les boeufs dans les rues de la ville.
1567 : Rome. Bulle du Pape Pie V. Interdiction de courses de taureaux. Menaces d’excommunication.
1628 : Gascogne. Le peuple se mobilise contre l’interdiction des courses.
1745 : Dax. Caze de la Bove interdit formellement les courses suite à une série d’accidents graves.
1750 : L’intendant Mégret d’Etigny, face à la résistance des Gascons, finit par autoriser les courses à condition qu’elles se déroulent hors des villes : correspond à l’apparition des premières arènes rudimentaires.
1766 : Richelieu interdit les courses avec ou sans pose de barrières.
1801 : Le préfet Méchin, interdit les courses.
1802 : Bonaparte se prononce en faveur de la tradition des courses : « Qu’importe qu’ils se tuent, pourvu qu’ils s’amusent ».
1831 : Laurède. Création de la feinte par les frères Darracq.
1889 : Paris. Courses landaises à l’occasion de l’Expo universelle.
1956 : Nogaro. Création du Championnat de France.

Les premières arènes

Au XIX siècle, les courses sont autorisées sur des places entourées de barrières.
C’est l’apparition des premières arènes.
En bois ou en béton,
à l’air libre ou
couvertes, les arènes représentent des styles architecturaux variés.
Traditionnellement de forme rectangulaire ou oblongue pour faciliter le placement et la course des vaches, elles comprennent des loges pour le bétail surmontées par la tribune officielle. 
Des gradins enserrent la piste en terre battue.

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